RPE et Tour du Puy de Sancy

Commissaire sur le RPE

Après six participations au Raid Provence Extrême en tant que compétiteur, je suis à nouveau présent sur cette magnifique épreuve, mais cette fois comme commissaire.

Ayant décidé d'arrêter l'ultra distance, cela me permet de renouer avec l'ambiance chaleureuse de ces courses. Je retrouve avec plaisir certains membres de l'assistance de ma RAAM : Hugues Rico qui assiste Igor Casimir ; son épouse Laure et sa belle-soeur Gisèle qui donnent un coup de main à l'organisation tout en surveillant la progression de leur papa Jacques Russias qui s'est lancé dans l'aventure. J'aurai aussi l'occasion de réconforter mon ami David Pauthier au contrôle de La Palud sur Verdon alors qu'il n'est pas au mieux.

Pendant toute la durée de ce RPE, je ferai équipe avec Alain Bernard qui fut dans sa jeunesse, coureur professionnel chez Fagor et Bic.

Pendant 24 heures, nous suivrons la tête de la course, et celle-ci sera remportée pour la 3^ème fois par l'autrichien Franz Venier.

L'équipe d'organisation

Interview fictive de Jacques RUSSIAS

Le Tour du Puy de Sancy

Vendredi 28 mai en fin d'après-midi, Roger Debize et moi faisons route pour Clermont-Ferrand afin de participer le lendemain au Tour du Puy de Sancy. Arrivés au Palais des Sports place des Bughes, lieu de départ traditionnel du Tour du Puy de Sancy, nous saluons Bernard Piguet, cheville ouvrière depuis de très nombreuses années de l'organisation de cette course, ainsi que de celle de Clermont – Aurillac - Clermont. Nous nous rendons ensuite à Mosac, lieu d’habitation de mon amie Susan qui nous hébergera pour la nuit. Susan est Canadienne et c’est sa passion pour la petite reine qui l’a poussée à venir s’établir en France voici maintenant pas mal d’années.

Le lendemain, sous le soleil, et après une neutralisation d’une vingtaine de kilomètres, la course démarre sur les chapeaux de roue. Un petit groupe se détache tout de suite et je fais l’effort pour revenir sur celui-ci. Un peu plus tard, j’ai toutes les peines du monde à me maintenir dans le groupe de tête. Le peloton se fractionne en 3 groupes. Je me retrouve dans le 3^ème. Je suis à fond et suis incapable de faire mieux.

L’entente dans mon groupe est excellente et les 6 coureurs qui le composent, se relaient à tour de rôle. Nous sommes tout près de rentrer sur le 2^ème groupe, mais la jonction ne peut malheureusement pas s’effectuer. Nous perdons petit à petit tous les membres de mon groupe et je finis par me retrouver tout seul dans l’ascension du col de Guéry. Dans la descente qui suit, un coureur lâché revient dans ma roue. Nous terminerons ensemble.

Au pied du dernier col (Ceyssat) Roger est au bord de la route. « J’ai crevé » me dit-il. Il a abandonné. Pas de chance ! Encore 5 kilomètres un peu rudes et c’est l’arrivée. Je termine 22^ème et 3^ème de la catégorie des + de 50 ans.

Comme d’habitude sur les organisations de Bernard, je me suis régalé : beauté des paysages, tranquillité des routes et ambiance conviviale.