LA CORIMA

La météo est un copier coller de la semaine passée au Raid des Alpilles avec le vent en moins et deux degrés en plus.

Généralement, sur ce genre d'épreuve, les places se déterminent dans les montées. Je prends donc le parti de raconter ma course cols après cols.

Dans le premier, celui du Colombier, j'arrive à tenir le rythme des meilleurs. Je reste dans le peloton de tête jusqu'à la bifurcation entre les circuits du 110 kilomètres et celui du 140. A ce moment-là, sous l'impulsion de Jean-Pascal Roux, une échappée d'une dizaine de coureurs se forme. Se présente alors le col de Vesc dans lequel je perds le contact avec mon groupe. Heureusement, je le réintègre dans la descente qui suit. Puis ce sont les cols du Grand Bois, du Pascalin et de Tartaiguille que je franchis toujours en compagnie de mon groupe. Je suis vraiment content de moi car je roule en compagnie de coureurs du calibre de Jean-Luc Chavanon. Malheureusement, la fin de course va gâcher ce sentiment. A deux kilomètres de l'arrivée, dans Montélimar, les organisateurs nous ont réservé une surprise sous la forme d'un passage de 200 ou 300 mètres dans lequel la pente atteint les 25 %. Je suis tellement surpris que j'en oublie de passer le petit plateau ! Il me manque 30 mètres pour basculer et je mets pied à terre. Adieu le groupe qui arrive pour la 20^ème place et l'espoir de faire un super classement ! Je termine 37^ème et 8^ème de la catégorie.